vendredi 9 octobre 2009

"Y avait-il quelque chose à faire ?"



"On s'est fait laminer." résumait Corentin Meynier, après le match mercredi soir.


Le score, sans appel, a montré à la jeune équipe iutienne le chemin qu'il reste à parcourir. Mais peut-on vraiment lui en vouloir tant l'équipe adverse semblait intouchable.

Physiquement d'abord, 60 minutes de courses croisées, de faux appels ou de une-deux de nos adversaires, pendant que les jeunes journalistes recherchaient, inlassablement et sans jamais le trouver, le deuxième souffle qui leur eût permis d'attaquer avec sérénité et de défendre avec efficacité. Nul doute qu'après 2 ou 3 matchs pleins et un banc plus fourni, l'équipe tournera à un régime beaucoup plus fort.

Tactiquement ensuite. Quelle leçon. Un jeu en triangle, toujours le même, facilité par un aisance technique remarquable. Les vieux briscards nous ont ridiculisé dans le jeu et dans l'esprit. Je passe ma balle, je me démarque, je lève la tête, je pense à mes copains. Un état d'esprit qu'il faudra construire à l'IUT FC si l'équipe veut viser haut. Petite excuse, l'équipe est jeune. Petite excuse seulement.
Techniquement enfin. Sur un terrain plus propice à la pousse des navets qu'aux exploits du ballon, nos adversaires n'ont pas fait de chichis. Hormis les quelques roulettes et passements de jambes, au demeurant, excellemment exécutés, ils se sont contentés d'appliquer le plus sûr des plans de bataille. Un contrôle, une passe. Très peu de jeu en l'air. Beaucoup de mouvement.

Bref, l'IUT FC a rencontré mercredi dernier, une "vraie" équipe. Soudée, aimant jouer ensemble, motivée, hargneuse. Face à elle, 8 joueurs motivés, certes, mais trop bancals et naïfs. Espérons que cette claque, qui demande une réaction d'honneur et de fierté, débouchera sur la construction d'un groupe.
Tactique, physique, technique. Ces trois mots ont tous leurs limites et chaque joueur a les siennes. Le mot d'ordre est donc : optimisation.
Ne peut-on pas regretter par exemple, l'absence de Corentin MEYNIER en défense en première période, tant il a excellé à ce poste en fin de partie ? Son appétit compréhensible pour le but depuis ses belles prestations de l'année dernière, ne lui a-t-il pas fermé les yeux sur ses réelles qualités ?
Une chose est sûre, Owen GOURDIN devra partir. Et l'équipe devra, plus encore que se trouver un leader, se trouver une âme.

Car comme le disent certains poitevins : c'est dans les grandes défaites que l'on construit les petites victoires.

1 commentaire:

  1. "l'absence de Corentin MEYNIER en défense en première période, tant il a excellé à ce poste en fin de partie ?" je soupçonne Corentin d'avoir rédigé lui même l'article car là...

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