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La saison 2010-2011 de l'IUT FC est à suivre à cette adresse : http://iutfc.over-blog.com/

La grande communion des héros de l'IUTFC

Rendez-vous le 24 avril à Tours pour une soirée tout en bleu !

Au programme :

- Match de gala dans le mythique théâtre des rêves de l'île Aucard (heure à déterminer)

- Apéro à 20h au Pub "The Pale", à l'angle de la place Foire-le-Roy et de la rue Colbert

- Petit casse-croûte tous ensemble, kébab ou autre du genre en centre-ville.

- Et enfin the "pompédeup time", aux 3'O, rue des 3 orfèvres, derrière la place Plumereau.

Toutes les autres infos seront données ici :
http://www.facebook.com/home.php?#!/event.php?eid=337519842579

Les p'tits bleus iront droit au but !

Pour la 3e année consécutive, l'IUTFC prendra part le 6 mars au tournoi national des écoles des journalisme.

Le tirage au sort, effectué en début de semain a offert un alléchant groupe B aux Tourangeaux, qui retrouveront leur rivaux Lannionais (0-0, 4-5 t.a.b en 2009), l'IPJ vainqueur en 2008 (0-0 en 2009) et Grenoble (1-0 en 2008). Il y affronteront les organisateurs marseillais et Science Po Paris, nouveau venu dans la compétion.

PROGRAMME

10h14 : IUT TOURS - Science Po Paris
10h58 : IPJ PARIS - IUT TOURS
11h42 : IUT TOURS - IUT Lannion
12h48 : EJCM Marseille - IUT TOURS
13h32 : IUT TOURS - EJ Grenoble

15h00 : 1/2 Finales

17h20 : Finale

REGLEMENT

Les 2 premiers de chaque groupe sont qualifiés. Victoire = 4pts, nul = 2pts, défaite = 1pt.

Les rencontres se dérouleront en 2 périodes de 10 minutes en phase de poule et 2 fois 15 minutes en phase finale. Elles seront dirigées par des arbitres officiels.

En cas d'égalité, la différence particulière primera.

Un prix du fair play sera remis.


LE GROUPE TOURANGEAU

Nicolas FRANCOIS, Paulin AUBARD, Romain DANIEL, Pierre DUMAS, Corentin MEYNIER (cap), Paul BASSE, Maxime KLEIN, Nicolas BLANZAT, Rudi GRAPPE, Owen GOURDIN, Sacha NOKOVITCH, Baptiste LE MAUX

ASLOS 6-4 IUTFC : qu'elle est belle, cette défaite !

"De toute la saison, c'est le match dont je suis le plus fier!" A voir le sourire de Rudy Grappe, son président, il paraissait difficile d'imaginer que l'IUT FC venait de se faire battre. Et pourtant...

Tout commençait en fait par une série de défections. Romain Dezèque prêté à Lens pour le déplacement au Parc des Princes, Vivien L eroux retenu à Nantes par un évènement personnel, l'ensemble des ASJ retenus en sélection nationale... Sans compter la disparition, à la dernière minute, de l'explosif buteur Baptiste Le Maux Grâce au renfort d'Alexis Bédu , l'effectif de l'IUT FC se portait donc... à 5 joueurs, dont aucun gardien, contre 7 nécessaires*

Les sept titulaires, les trois remplaçants, l'entraîneur et le président d'Aslos, adversaire du soir, ont donc dû bien rigoler au coup d'envoi, donné face à cinq bras-cassés à priori inoffensifs : le goal avait pour gants les moufles tricotées par la grand-mère du président, l'un des défenseurs jouait sans crampons, un attaquant sans maillot (en raison du 0°C, il avait préféré garder son pull)...

Logiquement, la fine équipe encaissait trois buts en quinze minutes. Mais, vaillante, elle ne lâchait rien. La tactique ? Défendre à trois, dans l'axe et près du but. Et jouer le contre. Progressivement, les cinq joueurs (goal tournant) trouvaient leurs marques et parvenaient à empêcher leurs adversaires de décrocher le moindre tir. Et, à la surprise générale, Thomas Biet profitait d'une ouverture lumineuse de Nicolas Bellemon pour, ce qu'on croyait encore, sauver l'honneur. Mi-temps: 1-3.

Après s'être pris un sacré savon à la mi-temps, les joueurs d'Aslos reprenaient logiquement le dessus à la reprise. Et les buts pleuvaient : 1-4, 1-5, 1-6... Jusqu'à ce que l'IUT renverse, incroyablement, la tendance.

Impeccables en défense, les Bleus l'étaient aussi à la relance, ce qui permettait à Maxime et Thomas de disposer de bons ballons de contre. Les défenseurs d'Aslos étaient alors dépassés, battus par la vitesse et la technique des goléadors d'un soir. L'IUT FC marquait un deuxième but, un tir sur la barre, puis un troisième but, un quatrième... Une véritable déferlante, malheureusement interrompue par le coup de sifflet final.

C'est peut-être d'ailleurs le seul regret qu'auront les joueurs de l'IUT. Si la deuxième mi-temps avait duré aussi longtemps que la première (35 minutes), seraient-ils revenu au score ? Le simple fait de se poser cette question donne la mesure de l'exploit réalisés par les hommes de Rudi Grappe. Et qui leur donnait droit de savourer cette défaite.


* A noter que François S, directeur du département, a bien failli être le sixième... Une longue histoire, mais hommage devait lui être rendu.

Le sport les yeux fermés

Dans le cadre du concours Orange Reporter, Thomas Dusseau a participé à la réalisation d'un superbe reportage sur le sport adapté aux non-voyants.


Pour voir ou revoir le reportage et voter, cliquez ici.

"Y avait-il quelque chose à faire ?"

"On s'est fait laminer." résumait Corentin Meynier, après le match mercredi soir.


Le score, sans appel, a montré à la jeune équipe iutienne le chemin qu'il reste à parcourir. Mais peut-on vraiment lui en vouloir tant l'équipe adverse semblait intouchable.

Physiquement d'abord, 60 minutes de courses croisées, de faux appels ou de une-deux de nos adversaires, pendant que les jeunes journalistes recherchaient, inlassablement et sans jamais le trouver, le deuxième souffle qui leur eût permis d'attaquer avec sérénité et de défendre avec efficacité. Nul doute qu'après 2 ou 3 matchs pleins et un banc plus fourni, l'équipe tournera à un régime beaucoup plus fort.

Tactiquement ensuite. Quelle leçon. Un jeu en triangle, toujours le même, facilité par un aisance technique remarquable. Les vieux briscards nous ont ridiculisé dans le jeu et dans l'esprit. Je passe ma balle, je me démarque, je lève la tête, je pense à mes copains. Un état d'esprit qu'il faudra construire à l'IUT FC si l'équipe veut viser haut. Petite excuse, l'équipe est jeune. Petite excuse seulement.
Techniquement enfin. Sur un terrain plus propice à la pousse des navets qu'aux exploits du ballon, nos adversaires n'ont pas fait de chichis. Hormis les quelques roulettes et passements de jambes, au demeurant, excellemment exécutés, ils se sont contentés d'appliquer le plus sûr des plans de bataille. Un contrôle, une passe. Très peu de jeu en l'air. Beaucoup de mouvement.

Bref, l'IUT FC a rencontré mercredi dernier, une "vraie" équipe. Soudée, aimant jouer ensemble, motivée, hargneuse. Face à elle, 8 joueurs motivés, certes, mais trop bancals et naïfs. Espérons que cette claque, qui demande une réaction d'honneur et de fierté, débouchera sur la construction d'un groupe.
Tactique, physique, technique. Ces trois mots ont tous leurs limites et chaque joueur a les siennes. Le mot d'ordre est donc : optimisation.
Ne peut-on pas regretter par exemple, l'absence de Corentin MEYNIER en défense en première période, tant il a excellé à ce poste en fin de partie ? Son appétit compréhensible pour le but depuis ses belles prestations de l'année dernière, ne lui a-t-il pas fermé les yeux sur ses réelles qualités ?
Une chose est sûre, Owen GOURDIN devra partir. Et l'équipe devra, plus encore que se trouver un leader, se trouver une âme.

Car comme le disent certains poitevins : c'est dans les grandes défaites que l'on construit les petites victoires.

STARS CRAMPONS 12-4 IUTFC : Désolé pour hier soir...

Stade Albert Camus, Tours Nord temps doux, terrain sablonneux. Mi-temps 6-2.

BUTS IUTFC : Baptiste LE MAUX (17e et 28e), Owen GOURDIN (31e) et Thomas BIET (pén, 55e).

IUTFC : Nicolas FRANCOIS; Vivien LEROUX, Thomas BIET, Mathieu (ASJ) ; Thomas DUSSEAU , Owen GOURDIN, Baptiste LE MAUX; Corentin MEYNIER; Entr. Pierre DUMAS

Avec quatre nouvelles têtes dans un groupe de huit, les bleus de l'IUT avaient bien peu de certitudes avant le coup d'envoi de cette nouvelle saison. Ils ont rapidement été fixés.

Les premiers instants de la partie sont pourtant prometteurs. On joue depuis moins d'une minute, quand Corentin MEYNIER se procure une double occasion dans les six mètres adverse. Pas vernis, il trouve par deux fois les gants du portier adverse. Sur le contre, Nicolas FRANCOIS se met en évidence et sort un arrêt plein d'autorité.

3e minute, Stars Crampons obtient le premier corner du match. Le marquage est approximatif et les locaux ouvrent logiquement la marque sur un coup de tête imparable, 1-0. Deux minutes plus tard, les gris remettent le couvert sur un contre assassin et doublent la mise sur une frappe rasante qui passe à gauche du gardien iutien, qui une fois encore n'a pas grand chose à se reprocher, 2-0.

Assommés, les petits bleus perdent pied et cèdent une nouvelle fois après 10 minutes de jeu, encore sur un contre, copie conforme du précédent, 3-0. Complètement désorientée, la défense de l'IUT FC offre des boulevards à leurs vis-à-vis, qui assurent le spectacle. Suite à une touche rapidement exécutée, Stars Crampons corse l'addition, 4-0.

Dans un sursaut d'orgueil, Baptiste LE MAUX trouve enfin les filets adverses, d'une frappe lourde qui passe sous le ventre du gardien, 4-1. Les bleus semblent avoir repris leurs esprits. On joue depuis 17 minutes en première période. Cette lueur d'espoir ne durera pas plus de 2 minutes. Sur un ballon difficilement récupéré, la défense de l'IUT FC peine à se dégager et offre à ses hôtes le cinquième sur un plateau, 5-1.

24e minute, le calvaire continue. Sur un nouveau cafouillage défensif, suite à une belle sortie dans les pieds de Nicolas FRANCOIS, la volée adverse termine sa course dans la cage vide, 6-1. 2 minutes avant la pause, Baptiste LE MAUX sonne à nouveau la révolte d'une nouvelle frappe à l'entrée de la surface, 6-2.

Dès l'entame de la seconde manche, Owen GOURDIN, auteur de 54 buts en deux saisons ouvre son compteur personnel en reprenant un service parfait de son capitaine Corentin MEYNIER au point de pénalty, 6-3. On se remet à y croire du côté de la squadra azzura. L'ancien pensionnaire du Stade Rennais passe tout près du doublé à la 33e minute, mais sa frappe pleine de malice flirte avec la barre.

Mais une fois de plus, les bleus retombent rapidement dans leurs travers et cèdent à nouveau sur deux frappes croisées de la droite vers la gauche aux 34e et 37e minutes, 8-3. Stars Crampons s'amuse et inscrit son neuvième but à la 42e sur une bicyclette magistrale après une nouvelle hésitation de la défense bleue, 9-3.

Les surprenants promus, enfilent les buts comme les perles. 10-3 en contre à la 46e, puis 11-3 à la 51e minute sur une frappe enroulée qui trouve le petit filet intérieur de Nicolas FRANCOIS. Cette fois la messe est dite. Dernier baroud d'honneur des bleus, le pénalty obtenu à la 55e par Owen GOURDIN, chahuté à l'entrée de la surface, est transformé par Thomas BIET, 11-4. Enfin, à 3 minutes du terme de la rencontre, la défense de l'IUTFC est encore spectatrice sur un jeu en triangle de la tête dans sa surface qui finit où vous savez... 12-4, score final.

Malgré le score sévère, mais logique, tout n'a pas été noir côté bleu. La grande satisfaction de la soirée se nomme Nicolas FRANCOIS, auteur d'arrêts pleins de sang froid et autoritaire devant sa cage. Sans cette performance de haut vol, rappelant celle de Corentin MEYNIER au même poste la saison dernière face au Crédit Agricole (12-5), le score aurait pu être bien plus lourd encore.